Esquisse d'une théorie générale de la magie : L’origine des pouvoirs magiques dans les sociétés australiennes

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2019

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Henri Hubert et al., « Esquisse d'une théorie générale de la magie : L’origine des pouvoirs magiques dans les sociétés australiennes », Quadrige, ID : 10670/1.344wre


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La publication d’Esquisse d’une théorie générale de la magie en 1904 dans L’Année sociologiqueest l’aboutissement d’une longue collaboration entre Marcel Mauss et Henri Hubert, débutée avec la parution de l’Essai sur la nature et la fonction du sacrifice en 1899 dans cette même revue. Collègues à l’École Pratique des Hautes Études, Hubert étudiait la magie dans l’Antiquité grecque et romaine, tandis que Mauss en décrivait les formes en Australie, en Malaisie, en Inde, au Mexique ou dans le judaïsme ancien. Pourtant, si l’analyse de la magie résultait logiquement à leurs yeux de celle du sacrifice, ce lien s’est ensuite dissous dans les rééditions des textes de Marcel Mauss. Cetteéditionpermet de réinterroger les liens entre les trois piliers de sa réflexion que sont le sacrifice, la magie et le don. L’approche d’Hubert et Mauss se ressent égalementdu contexte politique très particulier de l’affaire Dreyfus, qui se déroule pendant la rédaction de leursarticles. Cette séquence historique révéle alorsdes phénomènes irrationnels au cœur de l’État républicain, et obligeles universitaires à utiliser la preuve scientifique pour les combattre. C’est dans cet espace entre l’individualisme et la raison d’État, alors au cœur des débats politiques, que prennent sens les analyses de la magieet dusacrificeentre l’officieux et l’officiel, entre l’individuel et le collectif.

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