Évaluer la douleur des enfants atteints de déficience intellectuelle

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2006

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Lynn M. Breau et al., « Évaluer la douleur des enfants atteints de déficience intellectuelle », Enfance, ID : 10670/1.35typ4


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RÉSUMÉ On a longtemps négligé la douleur des personnes “ vulnérables ”, et les personnes atteintes de déficiences intellectuelles n’en sont qu’un exemple. Bien qu’il n’en existe aucune preuve, il est facile de penser qu’il existe des différences au sujet de la douleur dans cette population, à cause de nos préjugés sur la douleur elle-même, sur les relations entre la douleur et le fonctionnement intellectuel, sur la tolérance à la douleur de ceux qui s’expriment autrement. On a beaucoup insisté sur les idiosyncrasies des enfants atteints de déficience intellectuelle face à l’expérience douloureuse, ce qui a alimenté non seulement la résistance à l’utilisation des outils d’évaluation de la douleur mais aussi l’idée que les traitements antalgiques ne sont pas efficaces pour eux. Néanmoins, il ne fait aucun doute qu’une évaluation objective de la douleur est la meilleure garantie de l’administration d’un traitement adéquat. Notre défi aujourd’hui est d’atteindre un équilibre ; accepter et être sensible à la singularité de chaque enfant et de son expérience personnelle à la douleur tout en augmentant nos efforts pour valider des outils objectifs d’évaluation. L’enjeu est de pouvoir poser un diagnostic fiable, d’évaluer l’efficacité de protocoles antalgiques pour ces enfants et de promouvoir l’utilisation d’outils mis au point scientifiquement dans tous les aspects de la prise en charge de la douleur.

SUMMARY Assessing pain in children with cognitive impairment There is a history of under-treatment of pain in vulnerable groups, with children with cognitive impairments representing only one of these. It can be easy for us to assume differences in pain sensation when no evidence exists, because of our pre-existing beliefs about pain, about the relation between pain and intellectual functioning, and about the pain tolerance of those who may express pain differently from us. The insistence that children with cognitive impairments are idiosyncratic underlies not only resistance to use of structured pain assessment, but also arguments that pain treatments will not be effective for them. In all, there is little doubt that objective assessment is the best guarantee that treatment will be administered and will be effective. Our challenge at this juncture is to achieve balance. To accept and be sensitive to the uniqueness of each child and their personal experience of pain, while pressing on in our efforts to validate objective pain assessment tools that will aid in consistent high-quality diagnosis, to gather evidence regarding the effectiveness of pain management strategies for these very complex children, and to promote the use of scientifically tested methods in all aspects of pain care.

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