En mathématique

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2020

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Étienne Ghys, « En mathématique », Inflexions, ID : 10670/1.3dsk9d


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« Le savant n’étudie pas la nature parce que cela est utile ; il l’étudie parce qu’il y prend plaisir et il y prend plaisir parce qu’elle est belle. […] Je ne parle pas ici, bien entendu, de cette beauté qui frappe les sens, de la beauté des qualités et des apparences ; non que j’en fasse fi, loin de là, mais elle n’a rien à faire avec la science ; je veux parler de cette beauté plus intime qui vient de l’ordre harmonieux des parties, et qu’une intelligence pure peut saisir. » C’est ainsi que les mathématiciens, souvent considérés comme des calculateurs froids, parlent généralement de leur travail en termes esthétiques, vantant la beauté d’un théorème ou l’élégance d’une preuve.

‘The man of science does not study nature because it is useful but because he enjoys it, and he enjoys it because it is beautiful. […] I am not speaking here of the beauty that strikes the senses, the beauty of qualities and appearances ; not that I do not care for them, far from it, but they have nothing to do with science; what I am referring to is the more intimate beauty that comes from the harmonious ordering of the parts in the whole, which, when perceived and understood, offers deep satisfaction to a pure intelligence.’ That is how mathematicians, often considered to be cold and calculating, generally speak of their work in terms of aesthetics, vaunting the beauty of a theorem or the elegance of a proof.

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