Walter Benjamin – la barbarie positive : pour une pratique révolutionnaire dans l’art, l’histoire et la politique

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« Il n’est pas de témoignage de culture qui ne soit en même temps un témoignage de la barbarie. » Cette épitaphe inscrite sur la tombe de Walter Benjamin pourrait figurer comme devise de la pensée du philosophe et critique allemand. En développant une esthétique et une historiographie révolutionnaires, basées sur la destruction de concepts devenus obsolètes, Benjamin agit comme le « caractère destructeur » qu’il décrit dans son essai de 1931 : il brosse l’histoire à rebrousse-poil et contre la barbarie nazie par une barbarie positive qui fait table rase d’une esthétique traditionnelle pour mieux « recommencer à zéro ».

« There is no document of culture which is not at the same time a document of barbarism ». This epitaph on Walter Benjamin’s grave could be the German philosopher’s and critic’s motto. In developing a revolutionary aesthetics and historiography based on the destruction of concepts which had become obsolete, Benjamin acts like the « destructive character » he describes in his 1931 essay: he rubs history the wrong way and counters the nazi barbarism with positive barbarism, a clean break from traditional aesthetics to “start from scratch”.

“No hay testimonio de cultura que no sea al mismo tiempo, un testimonio de barbarie.” Este epitafio inscrito sobre en la tumba de Walter Benjamin, podría figurar como una devisa del pensamiento del filósofo y crítico alemán. Desarrollando una estética y una historiografía revolucionarias, basadas en la destrucción de conceptos obsoletos, Benjamin actúa como el carácter destructor que describe en su ensayo de 1931: presenta la historia a contrapelo y contra la barbarie nazi por una barbarie positiva, que hace tabla rasa de una estética tradicional para volver a empezar de cero.

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