Regard sur le soft power chinois : À propos du rapport de l’IRSEM sur les opérations d’influence chinoises

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2021

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Inès Cavalli, « Regard sur le soft power chinois : À propos du rapport de l’IRSEM sur les opérations d’influence chinoises », Futuribles, ID : 10670/1.3nlabi


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Alors que la crise Covid a mis au jour de nombreuses dépendances des États occidentaux, et en particulier européens, à l’égard de biens et matières stratégiques massivement produits en Chine, et que la rivalité sino-étatsunienne fait régulièrement la une de l’actualité, un rapport publié par l’IRSEM cet automne a fait grand bruit en France. Il porte sur les « opérations d’influence chinoises », autrement dit sur la façon dont Pékin s’immisce dans les entreprises, organisations et institutions étrangères pour asseoir son image et défendre ses intérêts. Il souligne en particulier le basculement qui est en train de s’opérer entre une période (en passe d’être révolue) durant laquelle la Chine usait de son soft power pour séduire à l’international, en donnant d’elle une image très positive, et une nouvelle période marquée par une attitude plus offensive, consistant à susciter la crainte, considérée comme un moyen désormais plus efficace au service des intérêts chinois. Inès Cavalli présente ici les grandes lignes de ce rapport très dense (plus de 600 pages) ; et ce qu’il révèle des ambitions de Pékin et des moyens (notamment technologiques) utilisés pour les servir. S.D.

While the Covid crisis has exposed the extensive dependence of Western — and, in particular, European — states on strategic materials and goods mass-produced in China, and while Chinese-American rivalry regularly makes headlines, a report published this autumn by IRSEM (the French Defence Ministry’s Institute for Strategic Research) has caused a good deal of commotion in France. It relates to “Chinese influence operations” or, in other words, to the way Beijing intervenes with foreign companies, organizations and institutions to consolidate its image and defend its interests. In particular, it stresses the shift currently underway between a period (currently coming to a close) when China used its soft power to exert influence on the international stage by giving a very positive image of itself, and a new period, characterized by a more offensive attitude, in which engendering fear is seen as a more effective way of serving Chinese interests. Inès Cavalli presents the major features of this very dense report here (more than 600 pages) and explains what it reveals about Beijing’s ambitions and the resources (including technological resources) deployed to serve them.

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