Marseille : une relecture de l’interface ville-port au prisme de l’habiter 

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2016

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VertigO : La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 16 no. 3 (2016)

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Brigitte Bertoncello et al., « Marseille : une relecture de l’interface ville-port au prisme de l’habiter  », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.3rqhrz


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Dans la littérature sur le dialogue ville-port, l’habiter n’apparaît pas comme une préoccupation centrale. À Marseille, dynamique portuaire et renouvellement urbain (dont le projet Euroméditerranée) dessinent, le long des bassins Est du Grand port maritime, une interface hétérogène. Partant du point de vue des associations, nous avons souhaité interroger comment côté ville se vit la présence d’un port. Les enquêtes conduites (observations, entretiens) croisées avec l’analyse de documents produits par les acteurs montrent qu’habiter à proximité du port est décrit à partir de nuisances et de risques, de peurs et de l’absence de reconnaissance des populations existantes. S’intéresser à l’interface ville-port comme territoire vécu donne à voir des quartiers qui vivent au rythme des décisions d’un port ou de grands projets dont les populations résidentes sont déconnectées. L’appellation « quartiers arrière-port » fait dans ce cadre écho à un statut déprécié, voire relégué, face auquel les associations répondent par une réinterrogation du sens même des aménagements tant urbains que portuaires. Lieux de vie et ambiances deviennent alors des objets de luttes, à travers lesquels est posée la question de la co-existence et d’un « droit à l’habiter ».

In literature on the city-port dialogue, dwelling does not appear as a central concern. In Marseilles, the port momentum and urban renewal (including the Euroméditerranée Project) draw up along the eastern basins of the "Grand Port Maritime" a heterogeneous interface. From the point of view of associations, we wanted to question how the presence of a port is experienced on the land-side. The collected data demonstrate how the living environment is perceived through nuisances and risks, fears and lack of recognition of inhabitants. Investigating city-port interface as a living place also reveals how neighbourhoods depend on strategic harbour or urban projects out of touch with populations’ needs and experiences. The term of back-port neighbourhood, often used, sounds like being pushed aside or relagated. The associations seek to redefine the meaning of either urban or port development projects. Places to live and atmospheres become then objects of fights through which the question of co-existence and of a "right to dwelling" arises.

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