La recherche de trop ? Configurations et enjeux de la surétude

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2021

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Florent Chossière et al., « La recherche de trop ? Configurations et enjeux de la surétude », Annales de géographie, ID : 10670/1.3rvvdk


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Malgré son caractère exceptionnel, la surétude fonctionne comme un miroir particulièrement efficace de la recherche universitaire. Réfléchir aux multiples enjeux soulevés par les phénomènes de surétude permet de repenser, sous un angle particulier, les normes de la recherche en train de se faire, de la définition d’un objet d’étude en amont jusqu’aux modalités de restitution des résultats en aval, ainsi que de révéler des impensés des pratiques d’enquête. En proposant d’aborder la surétude non pas comme l’effet de « mauvaises pratiques » de terrain mais comme un effet structurant de la recherche au travail, ce dossier entend ainsi proposer des pistes de réflexion et ouvrir des discussions sur cette thématique qui fait l’objet d’une attention croissante dans le monde anglophone, mais qui reste encore rarement abordée dans la littérature francophone, tout en proposant de valoriser les apports de la géographie pour sa compréhension. Nous nous attardons sur trois phénomènes marquant les dynamiques de surétude : l’apparition d’une « industrie » locale de la recherche, le phénomène de « fatigue » de la recherche, ainsi que les effets de dissimulation causés par ces dynamiques. Nous discutons aussi des implications méthodologiques d’un tel phénomène.

Although it is exceptional, the phenomenon of over-research appears as a prime demonstration of research at work. By looking at over-research, we can engage with the norms of research being conducted, from the definition of a research subject to the dissemination of results to the public, with a particular angle, and tackling the assumptions taken in fieldworkd. By looking at over-research not as an effect of “bad practices” on the field, but as that of research being concretely done, this issue proposes leads toward thinking and discussing this theme, which has gained increasing attention in the English-speaking world but remains rarely discussed in the French-speaking one. We propose to look at over-research with the perspective of Geography, and focus on three elements : the apparition of a localised “infrastructure of research”, “tired research”, and the invisibilisation caused by these dynamics. We also discuss the methodological implications of this phenomenon.

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