Swinburne et la variation rythmique

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2009

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Lacy Rumsey, « Swinburne et la variation rythmique », Études anglaises, ID : 10670/1.3u6vvi


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Cette étude propose une nouvelle analyse de certains types de variation rythmique présents dans la poésie de Swinburne. Elle décrit les différentes réalisations du tétramètre d’« Itylus » avant de se pencher sur les rapports entre mètre et syntaxe dans la structure rythmique des vers à six temps forts. L’analyse utilise le concept de temps fort virtuel, phénomène auquel Swinburne a recours de façon diversifiée et puissante. Deux parodies de Tennyson, composées elles aussi en vers à six temps forts, sont analysées en tant qu’exercices de métaprosodie, dans lesquelles la banalité rythmique s’associe à la banalité de la pensée. L’article en conclut que la façon dont Swinburne manie la variation rythmique n’est pas la cause du sentiment de passivité que certains lecteurs ont éprouvé à la lecture de sa poésie.

This article offers a new account of certain types of rhythmic variation in Swinburne’s poetry. It describes the various realizations of tetrameter present in “Itylus,” and examines the interrelations of metre and syntax in the rhythmic structure of Swinburne’s six-beat lines, drawing, in particular, on the concept of the virtual beat, a phenomenon of which Swinburne is shown to make varied and powerful use. Two of Swinburne’s parodies of Tennyson, also written in six-beat lines, are analysed as exercises in meta-prosody, in which banality of rhythm is associated with banality of thought. The article concludes that Swinburne’s handling of rhythmic variation is not the cause of the feeling of readerly passivity that some have found his poetry to induce.

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