29 mars 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Christian Doumet, « La fascination de l’incompréhensible », Presses universitaires de Vincennes, ID : 10670/1.3vb0wh
Valéry notait dans les Cahiers, à la fin de sa vie : « Le non-comprendre fut mon aiguillon. » Je trouve un écho de cette phrase chez Pascal Quignard, à la page 72 de Vie secrète : « Ne rien comprendre à rien est un organe fabuleux », et m’y arrête comme saisi, déconcerté et aiguillonné à mon tour, par la pointe du paradoxe. Chez deux écrivains que j’ai garde de confondre, mais entre lesquels quelques traits communs entretiennent au moins une sorte de sympathie (entre autres, le goût du fragme...