Bernard Laville, architecte, évoque ses années de formation au sein de l’Ecole Régionale d’Architecture de Marseille dans les années 1950 ainsi que son expérience professionnelle

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17 septembre 2016

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L'histoire de l'architecture en France au XXe siècle : l'école de l'architecture de Marseille, dynamique globale et expérience locale, une histoire de 1905-2005

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Pascale Bartoli et al., « Bernard Laville, architecte, évoque ses années de formation au sein de l’Ecole Régionale d’Architecture de Marseille dans les années 1950 ainsi que son expérience professionnelle », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.3z09l1


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Bernard Laville est architecte. Né, en 1928 à Marseille d’un père promoteur-constructeur important à Marseille, Georges Laville. Il retrace son parcours académique pour devenir architecte : depuis son admission à ERA en 1951, jusqu’à son diplôme en 1961. Il passe ses années de formation au sein de l’atelier Castel-Hardy mais également et surtout, au sein de l’agence marseillaise des architectes Devin & Benz qui travaillaient pour son père. Bernard Laville évoque ses camarades d’école (Mario Fabre et Pierre Averous), les patrons (Gaston Castel, André-Pierre Hardy et Fernand Pouillon), ainsi que l’ambiance de l’atelier. Il demande son transfert à Paris dans l’atelier de Lemaresquier pour fuir la jalousie de ses camarades, jalousie engendrée par le succès professionnel de son père. Il termine les trois dernières années de sa scolarité à Paris, et relate l’émulation parisienne et son bonheur de vivre dans l’ambiance du grand Prix de Rome. Bernard Laville revient à Marseille pour préparer son diplôme et travaille dans différentes agences : chez Devin & Benz, puis chez René Egger dont il garde le souvenir d’une période magnifique et enfin chez Claude Gros, ancien élève de l’ERA Marseille dont l’importante agence se situait dans l’immeuble de Le Corbusier. A partir de 1963, il s’associe avec un ancien camarade d’étude, Mario Fabre, et ensemble travaillent pour son père, Georges Laville sur de nombreuses opérations immobilières de prestige comme la résidence « La réserve » située sur la corniche, ou « Les Jardins de Thalassa ». Mario Fabre et Bernard Laville décident d’un commun accord de cesser leur association en 1969.

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