« La doctrine de Saulmur et de Blois » : l’aile radicale de l’École théologique de Saumur

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2021

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Thomas Guillemin, « « La doctrine de Saulmur et de Blois » : l’aile radicale de l’École théologique de Saumur », Dix-septième siècle, ID : 10670/1.487mma


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Cet article propose une synthèse des nouvelles analyses de l’École théologique dite de Saumur. À partir de l’œuvre et de l’enseignement de John Cameron, celle-ci se scinde en effet en deux courants, l’un modéré représenté par Moïse Amyraut, l’autre radical avec à sa tête Paul Testard, pasteur de Blois. C’est cette aile radicale que cet article se propose de circonscrire. Testard innove sur la définition de l’action de l’Esprit sur les facultés de l’âme. Ses théories sont reprises par Claude Pajon. Celui-ci les renforce en recourant au concept de notions communes. Neveu de Claude Pajon, Isaac Papin fait siennes les théories de son oncle. Dans le domaine de l’irénisme, cette aile radicale confirme également sa prise de distance vis-à-vis de l’aile modérée. Alors qu’Amyraut reconnaît trois textes fondamentaux, Isaac d’Huisseau n’en retient qu’un : le Symbole des apôtres. Cette position est adoptée par le jeune Papin dans un texte écrit à la veille de la Révocation.

This article presents a synthesis of new research on the Saumur school of theology. Based on the work and teachings of John Cameron, this theological school was split into two currents of thought, the first, represented by Moïse Amryaut, being moderate, the second apparently more radical, and represented by Paul Testard, Minister of Blois. Our article seeks to define this second, more radical wing of the school. Testard proposed an innovative conception of the action of the Holy Spirit upon the human faculties. His ideas inspired Claude Pajon, who strengthened them with his concept of “common notions.” Pajon’s nephew Isaac Papin then took up his uncle’s theories. Within the domain of irenicism, this radical wing is to be distinguished from a more moderate one. Where Amyraut recognizes three fundamental texts, Isaac d’Huisseau retains only one: the Apostles’ Creed—a position adopted by the young Papin in a text written a few months before the Revocation.

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