Souvenirs inoubliables

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2015

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Psychanalyse

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Véronique Sidoit, « Souvenirs inoubliables », Psychanalyse, ID : 10670/1.4a776h


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Depuis les procès des anciens chefs Khmers rouges, la parole se libère et le régime des Khmers rouges peut commencer à s’extraire de sa gangue traumatique, devenant ainsi objet et élément de langage. L’auteur s’attache à traiter tout d’abord du trauma lorsqu’il est lié à un événement extérieur tels la confrontation à la mort et/ou l’abandon par l’Autre. À partir de l’exemple d’une petite fille, elle avance le rôle du fantasme comme protection au regard du réel traumatique. Dans un second temps, elle déplie la question de l’oubli et du souvenir et ouvre un questionnement sur l’impossibilité d’oublier et ses ressorts. À partir des formes de retour de ces souvenirs, répétition ou réitération, elle donne un aperçu de la position éthique de certains sujets qui soutiennent une position de refus, un refus d’oublier.

Unforgettable MemoriesSince the trial of the former leaders of the Khmer Rouge, people have begun to speak openly and the Khmer Rouge regime has begun to emerge from its envelope of trauma, becoming both the object of speech and an element within it. The author seeks to deal with trauma, first in its connected with an external event, such as the confrontation with death and/or the abandonment by the Other. The role of fantasy as a protection in relation to the traumatic real is explored, through the example of a little girl. Next, the question of forgetting and memory is taken up, along with the impossibility of forgetting and its motives. On the basis of the forms by which these memories return – repetition or reiteration – we glimpse the ethical position of certain subjects, who support a position of refusal, a refusal to forget.

A partir de los procesos contra los ex jefes del Jemer Rojo, la palabra se libera y el Régimen de los Jemeres Rojos puede empezar a despegarse de su masa traumática, convirtiéndose así en objeto y elemento del lenguaje. La autora trata primero del trauma cuando éste está ligado a un acontecimiento exterior como la confrontación con la muerte y/o el abandono del Otro. A partir del ejemplo de una niña, plantea el papel del fantasma como protección respecto a lo real traumático. En un segundo tiempo desarrolla la cuestión del olvido y del recuerdo y abre un cuestionamiento sobre la imposibilidad de olvidar y sus incidencias. A partir de las formas en que estos recuerdos vuelven, repetición o reiteración, ofrece una visión de conjunto de la posición ética de ciertos sujetos que sostienen una posición de rechazo, un rechazo a olvidar.

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