A travers son parcours professionnel, Michel Mouton, directeur de l’Ifpo à Beyrouth, retrace l’histoire et le fonctionnement des centres de recherche français au Proche-Orient depuis les années 1980

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14 décembre 2018

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Véronique Ginouvès et al., « A travers son parcours professionnel, Michel Mouton, directeur de l’Ifpo à Beyrouth, retrace l’histoire et le fonctionnement des centres de recherche français au Proche-Orient depuis les années 1980 », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.4bbejh


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Au moment de cet entretien, Michel Mouton est le directeur de l’Institut français du Proche-Orient. Il s'exprime sur son parcours professionnel et date sa passion pour l’archéologie dès sa jeunesse, lorsqu'il participait en tant que volontaire à des chantiers de fouilles. Après une première orientation vers l’archéologie meso-américaine, il se tourne vers l’étude des royaumes antiques de la péninsule arabique qu'il ne va cesser développer. Il fait le récit de différentes missions aux Emirats arabes unis, à Chypre, au Yemen et met en avant son goût pour les longs séjours sur le terrain. Michel Mouton entre au CNRS en 1993 et il va travailler dans différents laboratoires et instituts de recherche qui lui donneront l'occasion de se tourner de plus en plus vers la gouvernance. De 2000 à 2006, il occupe les postes de secrétaire général régional de l’Institut français d’archéologie du Proche-Orient (Liban, Syrie, Jordanie) du ministère des Affaires étrangères, puis de chargé de mission à l’Institut Français du Proche-Orient nouvellement créé à Damas Beyrouth Amman et enfin de directeur adjoint de l’UMIFRE du CNRS créée au sein de l’Ifpo. De 2013 à 2017, il est en poste à Djeddah puis à Koweit City en tant que directeur du Centre français d’archéologie et de sciences sociales (CEFAS). Sollicité sur l'écriture de son mémoire d'Habilitation à diriger des recherches (HDR), il dit que l'exercice a été pour lui une façon de synthétiser 20 ans de recherche. Si le mémoire d’ego-histoire représente une réflexion constructive sur un parcours scientifique, il juge cependant l’épreuve très académique. Selon lui, la nouvelle génération de chercheurs s'est désormais approprié l'exercice mais il n’en va pas de même pour les chercheurs qui ont une certaine ancienneté. Revenant sur son parcours professionnel, Michel Mouton rend compte à la fois de l’importance de ses activités de terrain qui lui ont permis de construire ses domaines de recherche, de valider ses théories et de la valeur de l’acquisition d’une connaissance fine et indispensable dans l’exercice de la gouvernance scientifique, celle de la géo-politique et des enjeux diplomatiques au Proche-Orient.

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