Écritures de femmes déclarant ne pas écrire. Quatre femmes latino-américaines à Paris

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21 juin 2013

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Delphine Leroy, « Écritures de femmes déclarant ne pas écrire. Quatre femmes latino-américaines à Paris », Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs, ID : 10670/1.4bljdq


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Lors du recueil de leurs histoires de vie, les femmes migrantes rencontrées évoquent leurs rapports quotidiens à l’écriture. Ils sont complexes et parfois révèlent des contradictions fortes entre pratiques et discours. Ces usages, dont ceux d’apprentissage de la langue française, apparaissent comme singuliers et se distinguent de ceux habituellement rencontrés par des personnes plus lettrées en France. En ce sens, ce sont des appropriations marginales par rapport à un standard attendu ou perçu comme tel, dans un lieu donné. C’est certainement ce qui est à même de déqualifier ces pratiques aux yeux de leurs propres auteures, indice qu’elles sont dans l’incorporation d’une norme sociale. La validité des termes et des catégorisations associés comme illettrés/analphabètes/peu lettrés concernant des personnes ayant un usage répété, quotidien et diversifié d’écritures est ainsi posée. Quelles normes, restrictions et idéalisations sont à l’œuvre dans cette déqualification de savoirs ordinaires ? Quelles perspectives pour l’apprentissage ?

In the process of gathering their life stories, migrant women interviewed talked about their daily relationship to writing which is complex, revealing sometimes strong contradictions between discourses and practices. These practices, among which the learning of French language, are specific and differ from those usually observed among more literate people in France. In that way, they appear as specific adjustment of expected literacy standards. This might explain why those people tend to mistrust their own practices, showing how the adoption of dominant social norms can be strong. This raises the question of the relevance of categories such as – “illiterate”, “lacking formal education”, “slightly literate” to qualify people who make daily and diversified uses of the written language. What norms, restrictions and idealisations are at work in this discredit put on ordinary knowledge? What are the prospects for learning?

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