2 octobre 2020
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Amy Weldon, « Elizabeth Spencer’s Spacious Escapes », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.4cicla
Dans la fiction brève d’Elizabeth Spencer, les portes, les fenêtres et les regards accidentels ne sont pas seulement des images récurrentes ; ce sont des indices, pour les personnages et les lecteurs, pour apprendre à vivre. Dans son introduction au recueil The Stories of Elizabeth Spencer, l’autrice décrit comment, au cours de ses voyages du Mississippi à l’Italie, de Montréal pour retourner dans le Sud au cours des années 1950, 1960 et 1970, “les nouvelles aussi ont continué à se succéder, autour mais aussi entre des romans”. De tels aperçus de mondes marqués par la brièveté reflètent la façon dont “[s]on expérience était maintenant brisée en morceaux, non moins valables, peut-être non moins intéressants – peut-être même plus pertinents ; [elle était] tentée de s’interroger sur la vie agitée du monde [qui l’entourait]”. Un examen plus approfondi de la vie de Spencer – en particulier de son enfance dans le Sud, où régnait la ségrégation – éclaire la façon dont ces images d’espaces inattendus et ouverts fonctionnent dans ses nouvelles. Ce sont des chemins vers l’évasion pour ses personnages, loin de l’enfermement social ou imaginaire, vers des espaces de découverte personnelle. En mélangeant l’analyse littéraire et l’hommage personnel à Spencer, après sa mort le 22 décembre 2019, cette contribution montre qu’en ouvrant des espaces inattendus aux lecteurs, l’autrice suggère également des façons plus spacieuses de vivre sur le plan intellectuel et émotionnel.