Une étude philologique du rapport entre deux ballades du ms. Turin, BNU, J.II.9 et la troisième famille des chansonniers en langue d’oïl

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2021

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Le Moyen Age

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Elisabetta Barale, « Une étude philologique du rapport entre deux ballades du ms. Turin, BNU, J.II.9 et la troisième famille des chansonniers en langue d’oïl », Le Moyen Age, ID : 10670/1.4g7zk5


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Cet article propose l’étude philologique de deux ballades (77 et 71 I) du codex musical « de Chypre » (ms. Turin, BNU, J.II.9) qui présentent respectivement la réécriture de deux chansons courtoises remontant à une époque comprise entre la fin du xiie et le troisième quart du xiiie siècle : Ire d’amors qui en mon cuer repaire de Gace Brulé et Se j’ai chanté sans guerredon avoir de Robert de Castel. La comparaison des pièces « chypriotes » avec ces poèmes met en lumière les techniques d’insertion citationnelle et de remaniement adoptées par leur auteur, en offrant quelques renseignements sur les sources qu’il aurait pu consulter. En effet, l’examen des variantes permet d’avancer l’hypothèse que le compositeur s’est fondé sur une copie des chansons proche de celle qui a été transmise par le chansonnier lorrain U, en invitant à supposer qu’il avait des contacts avec le nord-est de la France ou qu’il en était même originaire.

This article proposes a philological study of two ballads (77 and 71 I) from the musical “Cyprus Codex” (Ms. Torino, BNU, J.II.9). Each of them is a rewritten version of a courtly chanson dating back to a period between the end of the twelfth and the second half of the thirteenth century: Ire d’amors qui en mon cuer repaire by Gace Brulé and Se j’ai chanté sans guerredon avoir by Robert de Castel respectively. A comparison of the “Cypriot” pieces with these chansons highlights the techniques that the author used to insert and modify quotations, by offering some information on the sources that he might have consulted. Furthermore, the examination of these variants helps to advance the theory that the composer relied on a copy of the chansons close to the one that had been provided by chansonnier U from Lorraine, which invites speculation that he had contact with North-Eastern France or that he came from that region originally.

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