D’Alembert et la Pologne

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2017

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Izabella Zatorska, « D’Alembert et la Pologne », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.4i6662


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Dans les années 1780-1781, après des études en Allemagne et en Hollande, Jan Śniadecki arrive à Paris. Il est boursier de la Commission d’Éducation nationale fondée après le premier partage de la Pologne en 1773 et considérée comme le premier ministère d’éducation en Europe. Le futur grand mathématicien et astronome a 24 ans. Depuis six ans, il est docteur en philosophie (titre acquis à Cracovie) et il veut étudier au Collège de France sous la direction de Jacques-Antoine Joseph Cousin. Il est présenté à D’Alembert vieillissant par le comte d’Aranda, l’ex-ambassadeur de la Cour d’Espagne à Varsovie. Jan Śniadecki a la chance de connaître D’Alembert à travers des entretiens intimes où le philosophe va jusqu’à lui montrer des lettres de Frédéric II, pour l’avertir du malheur imminent qui pèse sur la Pologne et le convaincre d’accepter le sort d’un savant heureux quoique expatrié qu’il est prêt à lui assurer en Espagne. L’offre est déclinée, le devoir envers la patrie l’emporte, mais nous pouvons, avant son départ en 1781, connaître le programme d’études parisiennes suivies par ce jeune homme qui réunit tout comme D’Alembert dans ses intérêts les sciences exactes et les études littéraires.

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