What does experiential knowledge bring to research in the humanities and social sciences? Qu’apportent les savoirs expérientiels à la recherche en sciences humaines et sociales ? En Fr

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mars 2018

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Knowledge Experience Disability Mental Health Chronic Illness Experiential knowledge Scientific knowledge savoir expérience handicap santé mentale maladie chronique savoir expérientiel savoir scientifique


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Eve Gardien, « Qu’apportent les savoirs expérientiels à la recherche en sciences humaines et sociales ? », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences, ID : 10670/1.4id63r


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Résumé En Fr

This article provides a body of knowledge on the nature of experiential knowledge and to its social modalities of production and legitimization. It shows how every human being is concerned by this experiential knowledge. At the same time, some of this knowledge have real specificities: a typology of experiential knowledge resulting from situations related to disability, chronic illness or health disorders is presented as such. Once this contextualization has been completed, a reflection on the causes of non-recognition of experiential knowledge and a discussion of interests human and social sciences to take them more into account are developed. The conclusion goes back to the limits of an overly dogmatic bias on the use of knowledge experiential in the academic field.

Cet article apporte un ensemble de connaissances relatives à la nature des savoirs expérientiels et à leurs modalités sociales de production et de légitimation. Il montre en quoi chaque être humain est concerné par ces savoirs expérientiels. Dans le même temps, certains de ces savoirs présentent de véritables spécificités : une typologie des savoirs expérientiels issus des situations liées au handicap, à la maladie chronique ou aux troubles de la santé mentale est ainsi présentée. Une fois cette contextualisation effectuée, une réflexion sur les causes de la non reconnaissance des savoirs expérientiels et une discussion sur les intérêts des sciences humaines et sociales à les prendre davantage en considération sont développées. La conclusion revient sur les limites d’un parti pris trop dogmatique sur l’usage des savoirs expérientiels dans le champ académique.

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