Manipulación genómica del embrión humano

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2020

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Edmundo Estévez M. et al., « Manipulación genómica del embrión humano », Droit, Santé et Société, ID : 10670/1.4yhi93


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Tenter de déterminer si l’embryon humain est une personne est l’une des questions auxquelles les aspects philosophiques, bioéthiques et biologiques se rejoindront, les mêmes qui sont nécessairement en désaccord avec leur point de vue particulier. Pour cette raison, une brève revue des différentes approches est réalisée en appliquant les principes de l’anthropologie philosophique et de la métaphysique à toutes les étapes de la vie humaine. À partir de ces principes, il est proposé de construire une bioéthique objective, qui résout les cas et les actions qui ont à voir avec la vie humaine et sa nature. À ce sujet, il y a une première posture émotionnelle qui nous fait tous être en faveur de la vie et pour la défense des embryons, mais pour construire un système éthique nous ne pouvons pas nous appuyer sur le simple ressenti mais l’élever à la catégorie réflexive et partager la prescription de Diego Gracia, qui souligne que le sentiment sans réflexion est aveugle et que la réflexion sans sentiment est née morte, donc quand il y a une morale basée sur un système de valeurs fortement émotionnelles, elle doit être soumise au contrôle de la raison, compte tenu des moyens et des fins. C’est ce qu’on appelle l’éthique de la responsabilité qui doit prévaloir à l’aube, du solstice et du déclin de la vie. La modernité post-génomique ouvre la porte à de merveilleuses promesses quant à la possibilité réelle de manipuler dans une perspective diagnostique et même thérapeutique « l’être humain » rudimentaire en voie de formation. Depuis 1953 à ce jour, il y a eu des conquêtes scientifiques et technologiques spectaculaires autour de la structure et de la fonction de l’ADN (sciences génomiques) : Dépistage prénatal non invasif (NIPT), CRISPR/Cas9 (Lejeune, 1993)

Trying to determine if the human embryo is a person, is one of the questions to which philosophical, bioethical and biological aspects will come together, the same ones that necessarily disagree from their particular point of view. For this reason, a brief review of the various approaches is carried out applying the principles of philosophical anthropology and metaphysics at all stages of human life. From these principles it is proposed to build or build a bioethics that is objective, and that solves the cases and actions that have to do with human life and its nature. On this subject there is a first emotional posture that makes us all be in favor of life and in defense of embryos, but to build an ethical system we cannot rely on mere feeling but raise it to the reflexive category and share the prescription of Diego Gracia, who points out that the feeling without reflection is blind and that the reflection without feeling is born dead, so when there are morals based on a system of strongly emotional values, it must be subjected to the control of reason, considering the means and ends. This is what is called the ethics of responsibility that must prevail at the dawn, of the solstice and the decline of life. Post-genomic modernity opens the door to wonderful promises about the real possibility of manipulating in the diagnostic and even therapeutic perspective the rudimentary «human being» in the process of formation. From 1953 to today there have been spectacular scientific and technological conquests around the structure and function of DNA (genomic sciences): Non-invasive prenatal screening (NIPT), CRISPR/Cas9 (Lejeune, 1993)

Tratar de determinar sí el embrión humano es persona, es uno de los interrogantes al que van a confluir aspectos filosóficos, bioéticos y biológicos, los mismos que necesariamente discrepan desde su particular punto de vista; por esta razón se realiza una somera revisión de los diversos enfoques aplicando los principios de la antropología filosófica y de la metafísica en todas las etapas de la vida del ser humano. A partir de esos principios se propone construir o ir construyendo una bioética que sea objetiva, y que resuelve los casos y acciones que tienen que ver con la vida humana y su naturaleza.Sobre este tema hay una primera postura emocional que nos hace a todos estar a favor de la vida y en defensa de los embriones, pero para construir un sistema ético no podemos basarnos en el mero sentimiento sino elevarlo a la categoría reflexiva y compartir la prescripción de Diego Gracia, quien señala, que el sentimiento sin reflexión es ciego y que la reflexión sin sentimiento nace muerta, por ello cuando existen morales basadas en sistema de valores fuertemente emocionales, se debe someterla al control de la razón, considerando los medios y los fines. Esto es lo que se denomina la ética de la responsabilidad que debe primar en los albores, del solsticio y el ocaso de la vida.La modernidad post genómica abre las puertas a maravillosas promesas sobre la posibilidad real de manipular en la perspectiva diagnóstica y aún terapéutica al rudimentario “ser humano” en proceso de formación. Desde 1953 a nuestros días se han producido espectaculares conquistas científicas y tecnológicas entorno a la estructura y función del ADN (ciencias genómicas): Tamizaje prenatal no invasivo (NIPT), CRISPR/Cas9 (Lejeune, 1993)

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