Patterns of numerical relations in goal-scoring possessions of the 2014 FIFA World Cup Winner

Résumé Fr En

La marque d’un but est considérée comme l’indicateur définitif de succès offensif au football. La recherche sur les tendances qui caractérisent les séquences terminées en but ont souvent eu recours à des approches réductionnistes. Cet article vise à examiner les tendances de relations numériques dans les séquences terminées en but du vainqueur de la Coupe du monde FIFA 2014. Nous avons émis l’hypothèse que dans ces séquences l’Allemagne générait une distribution plus instable de joueurs dans les sous-zones de l’espace du jeu plus proche du but adversaire. Nous avons analysé 11 séquences vidéo de 6 matches de l’équipe allemande dans ce tournoi. L’incertitude de l’avantage numérique des équipes dans les sous-zones de jeu a été calculée par l’entropie de Shannon pour chaque séquence offensive. Nous avons observé une entropie plus élevée au sein de la sous-zone offensive centrale de l’Allemagne (défensive centrale de l’adversaire) en comparaison avec les autres sous-zones de jeu. Il y a une tendance de l’équipe allemande à générer une instabilité numérique dans des endroits plus proches du but adversaire, possiblement en raison du changement de position, de l’attraction des défenseurs adversaires vers les zones périphériques et la création d’espaces à exploiter pour ses coéquipiers dans cette zone risquée pour l’opposition.

Goal scoring has been regarded as the ultimate indicator of offensive success in soccer. Research on patterns that characterize goal-scoring possessions have frequently employed reductionist approaches. This paper aimed to examine the patterns of numerical relations of open-play goal-scoring possessions of the 2014 FIFATM World Cup winner team. We hypothesized that a more unstable distribution of players in goal-scoring possessions Germany would be generated in sub-areas of the effective play-space closer to opponents’ goal. We analysed 11 video sequences from 6 matches of the German team in this tournament. The uncertainty of teams’ numerical advantage within sub-areas of play was calculated for each offensive sequence through Shannon’s entropy. We observed higher entropy within Germany’s Central Offensive (opponents’ Central Defensive) sub-area in comparison with the other sub-areas of play. There is a tendency of the German team to generate numerical instability within locations closer to the opponents’ goal, possibly due to the shifting of positions, drawing of opposing defenders towards peripheral areas and the creation of spaces for teammates to exploit within this risky zone to the opposition.