Le travail et les hommes dans le vitrail des XIXe et XXe siècles en Lorraine. De l’atelier de Joseph à la coulée d’un haut fourneau de Longwy

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2009

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Francis Roussel, « Le travail et les hommes dans le vitrail des XIXe et XXe siècles en Lorraine. De l’atelier de Joseph à la coulée d’un haut fourneau de Longwy », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.545n45


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L’histoire de la représentation du travail dans le vitrail des XIXe et XXe siècles en Lorraine est unique par sa précocité, l’originalité de ses acteurs et la qualité des œuvres. L’Église, les industriels ou les pouvoirs publics, au-delà du mode de représentation, veulent d’abord faire passer un message, rendre hommage ou glorifier un métier, une communauté. L’Église s’adapte en permanence à l’évolution de la société ; elle n’hésite pas étendre le pouvoir de ses saints, le périmètre de leurs parrainages, au-delà de la vérité historique ; elle invente des cultes et en modifie d’autres. Le registre du symbole devenant insuffisant ou incompréhensible, elle le rend plus explicite en l’associant à une représentation lisible de l’exercice du travail, l’évolution de la représentation de sainte Barbe étant particulièrement démonstrative à cet égard. Lorsque aucun saint n’a le profil souhaité, on place les activités professionnelles sous la protection de la sainte locale. L’Église n’hésite pas à s’approprier, à se mêler à des faits politiques. Elle occupe ainsi tous les terrains, celui de la reconstruction de la Première Guerre mondiale ou celui de la commémoration de faits d’armes. Du point de vue stylistique, elle est prudente et privilégie le vitrail tableau académique ; elle fera aussi appel à des artistes contemporains comme Jacques Gruber, mais comparées à l’activité religieuse de l’atelier Höner-Janin-Benoit, ses interventions sont rares. En revanche, le vitrail des industriels fait le plus souvent appel aux artistes contemporains. Il s’agit non seulement de montrer sa réussite, mais également de faire acte de modernité. L’École de Nancy constitue une période particulièrement privilégiée à cet égard et la commande de la Société industrielle de l’Est est un acte essentiel. Le vitrail art déco, bien que d’un style radicalement différent, bénéficie de la dynamique de l’Alliance provinciale des industries d’art, mettant en scène les mêmes commanditaires et les mêmes artistes. La réussite esthétique est une nouvelle fois remarquable.

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