L’inconscient : inscription, traduction, interprétation

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2021

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Cathie Silvestre, « L’inconscient : inscription, traduction, interprétation », Revue française de psychanalyse, ID : 10670/1.5adord


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Freud a introduit la question de la traduction en tant qu’acte psychique dès ses premiers écrits, lettres et manuscrits envoyés à Fliess. Il y reviendra en 1915 dans « L’inconscient ». Passage, franchissement, transposition, transcription entre instances, entre différentes temporalités de la vie psychique, cette notion mobilise en fait une réflexion topique, dynamique, économique, dans la mesure où elle est un marqueur essentiel du passage de l’inconscient au conscient, du latent au manifeste, et en ce sens elle est partie prenante de l’interprétation et du procès de la cure. Réfléchir aux rapprochements et différences entre ces aspects spécifiquement analytiques et ceux qui sont à l’œuvre dans le travail ou plutôt « la tâche du traducteur », selon W. Benjamin et d’autres auteurs, peut nous permettre de penser l’enjeu clinique à la lumière des aléas et incertitudes de toute traduction, de par la variabilité et la subjectivité forcément impliquées dans la rencontre singulière entre deux univers psychiques tels qu’ils sont présents de façon non symétrique dans toute cure, ce qu’on essaie d’illustrer au travers d’un fragment clinique.

Freud introduced the question of translation as a psychic act in his earliest writings, letters and manuscripts sent to Fliess and subsequently returned to it in 1915 in “The unconscious”. This notion of transition, crossing, transposition, transcription between agencies, between different temporalities of psychic life, in fact mobilizes a topographical, dynamic and economic reflection, insofar as it is an essential marker of the transition from the unconscious to the conscious, from the latent to the manifest, and in this sense it is actively involved in the interpretation and process of analysis. Reflecting on the parallels and differences between these specifically analytical aspects and those that are active in the work or rather the translator’s “task”, according to W. Benjamin and other authors, can help us to think about the clinical issues at stake in the light of the hazards and uncertainties of any translation. These are due to the variability and subjectivity necessarily involved in the singular encounter between the two psychic universes that are present in an unsymmetrical way in every analysis. I will try to illustrate this through a clinical fragment.

Freud introdujo el tema de la traducción como acto psíquico desde sus primeros escritos, cartas y manuscritos enviados a Fliess. Lo retomará en 1915 en “El inconsciente”. Paso, avance, transposición, transcripción entre instancias, entre diferentes temporalidades de la vida psíquica, la noción movilizará pues una reflexión tópica, dinámica, económica, en la medida en la que constituye un marcador esencial del paso de lo inconsciente a lo consciente, de lo latente a lo manifiesto, y desde esta óptica es parte considerable de la interpretación y del proceso de la cura. Reflexionar sobre las aproximaciones y las diferencias entre aspectos específicamente analíticos y aquéllos que participan en el trabajo o más bien “la tarea del traductor”, de acuerdo con W. Benjamin y demás autores, puede ayudarnos a pensar la apuesta clínica a la luz de los avatares e incertidumbres de cualquier traducción, por lo variable y lo subjetivo lógicamente implicados en el encuentro peculiar entre dos universos psíquicos presentes como están de manera no simétrica en cualquier cura, y tratamos de ilustrarlo con un fragmento clínico.

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