13. La concurrence au service du capital : stratégies de l’État actionnaire et politiques de compétitivité à la SNCF

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2020

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Depuis le début des années 2000, la stratégie d’investissement de l’État dans le secteur ferroviaire évolue d’une logique de service public à une logique marchande. L’ouverture progressive à la concurrence s’explique ainsi par la recherche d’une productivité accrue de la SNCF (Société nationale des chemins de fer français). Elle révèle la gestion actionnariale de l’entreprise par l’État, dont les résultats sont questionnés. Mais quels sont les effets d’une telle transformation sur l’emploi et les relations professionnelles ? Recrutement hors-statut, atomisation des salariés, recours accru à la sous-traitance... La recherche de productivité a un coût pour les employés de la SNCF.

Since the beginning of the 2000s, the state’s investment strategy in the rail sector has evolved from a public service logic to a market logic. The gradual liberalization can thus be explained by the SNCF’s search for increased productivity. This reveals the state’s shareholder management of the company, the results of which are questionable. What are the effects of such a transformation on employment and industrial relations? Off-status recruitment, the atomization of employees, the increasing use of subcontractors… The search for productivity comes at a cost for SNCF employees.

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