« Und alles schwieg » : l’Orphée rilkéen à l’épreuve du silence

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2 juin 2011

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Dekens Julie, « « Und alles schwieg » : l’Orphée rilkéen à l’épreuve du silence », Loxias, ID : 10670/1.5jhtgg


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Les réécritures du mythe d’Orphée s’attachent en général à explorer les possibilités du chant et ses capacités d’enchantement du monde. Rainer Maria Rilke, dans ses Sonnets, interroge les limites de la musicalité et du son, qu’ils proviennent du personnage, de sa lyre ou bien de la nature qui l’entoure. Le silence, souvent défini comme absence de bruit, devient dès lors un instant où se déploient le son et le sens : loin de n’être que négative, cette notion est ici – comme en musique – nécessaire à l’épanouissement des mots, ainsi qu’à la méditation du récepteur. Avec Orphée, Rilke trouve le silence en soi après un long processus de maturation, depuis Les Cahiers de Malte Laurids Brigge jusqu’aux Elégies de Duino, et s’intéresse à toute la palette de sonorités que lui offre l’espace poétique : silence, chuchotis, bruit, cri, chant… Dans ces vers, le personnage sombre dans le « presque rien », sa mélopée se transforme en murmure indistinct, paradoxalement plus vivant que jamais, car il est ici une trace persistante que suit le poète.

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