Pour introduire le « playsir »

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19 février 2021

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info:eu-repo/semantics/openAccess , CC BY-NC-ND 4.0




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Stéphane Vial, « Pour introduire le « playsir » », Interfaces numériques, ID : 10.25965/interfaces-numeriques.1004


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Après avoir expliqué en quoi consiste la transcendance du ludique qui affecte aujourd’hui les environnements numériques et après avoir rappelé, en s’appuyant sur Freud et Winnicott, en quoi consiste le jeu comme fonction psychique du sujet, nous proposons dans cet article deux hypothèses. La première, c’est que jouer, c’est jouir des interactions avec la réalité externe, et que ce jeu est un plaisir transcendant que nous appelons à dessein un playsir. La seconde, c’est que, à l’heure de la transcendance du ludique, les artefacts numériques sont les plus ludogènes des artefacts que l’homme ait connus. Ils stimulent le playsir plus que tout autre en raison de la ludogénéité intrinsèque du matériau numérique, dont les propriétés particulières lui confèrent une jouabilité structurelle.

After explaining how the transcendence of fun today affects digital environments and after having recalled, based on Freud and Winnicott, what is the Play as a psychic function of the Subject, we propose in this paper two hypotheses. The first is that the Play consists of enjoying interacting with the external reality, and that this playing is a transcendent pleasure that we purposely call a Playsure. The second is that, at the time of the transcendence of fun, digital artifacts are most thet most ‘ludogeneic’ artifacts that man has ever known. They stimulate the Playsure more than any other because of the intrinsic ‘ludogeneity’ of the digital material, whose unique properties give to it a structural playability.

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