When a Mufti Turned Islamism into Political Pragmatism: Sadreddin-Khan and the Struggle for an Independent Turkestan

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22 avril 2009

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Paolo Sartori, « When a Mufti Turned Islamism into Political Pragmatism: Sadreddin-Khan and the Struggle for an Independent Turkestan », Cahiers d’Asie centrale, ID : 10670/1.5t0xka


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Résumé En Fr

The involvement of the Turkestani ‘ulama in the “counter-revolutionary” organizations which opposed Soviet authorities in Central Asia is a question that is still being debated by historians. This study presents two documents written early in 1921 by Sadreddin-Khan Sharifkhwajaev, a Tashkent mufti, to the British and Japanese Consuls, respectively in Kashghar and Qulja. As the head of the Central Committee of the National Union (Milliy Ittihad), Sadreddin-Khan requested money and arms to struggle for the independence of Turkestan from Soviet power. In his attempt to persuade British and Japanese authorities to give the Committee of the Turkestan National Union the necessary aid, Sadreddin-Khan relied on arguments that were substantially unusual for a Muslim jurist : the “defence of the civil rights” and “Asian brotherhood”. Indeed, the mufti deliberately avoided depicting Muslim armed resistance to Sovietisation as a jihad.

L’implication des ‘ulama dans les organisations « contre-révolutionnaires » opposées aux autorités soviétiques en Asie centrale, reste encore une question débattue par les historiens. Cette étude présente deux documents écrits au début de l’année 1921 par Sadreddin-Khan Sharifkhwajaev un mufti de Tachkent, adressés aux consuls britannique et japonais, respectivement localisés à Kashgar et à Qulja. En tant que chef du Comité central de l’Union nationale (Milliy Ittihad), Sadreddin-Khan sollicita de l’argent et des armes afin de lutter pour l’indépendance du Turkestan et le libérer du pouvoir soviétique. Dans sa tentative de convaincre les autorités britanniques et japonaises de fournir au Comité de l’Union nationale du Turkestan l’aide nécessaire, Sadreddin-Khan s’appuie sur deux arguments largement insolites pour un juriste musulman : la « défense des droits civiques » et la « fraternité asiatique ». En effet, le mufti a délibérément évité de présenter la résistance armée des musulmans à la soviétisation comme un jihad.

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