7 mars 2021
Caroline Dorléans, « Guillaume Des Autels, "J'ayme ma Sainte en tout bien et honneur", 1550 », Fleur des Tanneurs, ID : 10670/1.637eop
"De son amour[1]." Texte J’ayme ma Sainte[2] en tout bien et honneur, Et ne pretends rien, sinon qu’elle m’ayme, Je ne veuil[3] point avoir d’autre bonheur Pour satisfaire à mon amour extreme. Mais si un autre est aymé d’elle mesme[4], Et peult au bien que je n’espere atteindre[5], Vien t’en, ô Mort, soudain ma vie estreindre, Car de regret je languiray aussi. Je crains cela et ce qui me fait craindre Est que souvent Amour se joue ainsi. Source : Repos de plus grand travail, 1550. Notes [1...