2018
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/urn/urn:nbn:ch:serval-BIB_E8392BEFFE7A6
info:eu-repo/semantics/openAccess , Copying allowed only for non-profit organizations , https://serval.unil.ch/disclaimer
L. PETRACCA, « Réactions allergiques péri-opératoires : une étude rétrospective sur 3 ans au CHUV », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.6392s9
Introduction Les réactions allergiques péri-opératoires présentent plusieurs particularités. Ce sont des événements rares, mais leur incidence réelle est difficile à estimer. Les chiffres rapportés sont très variables d’une étude à l’autre, allant de 1 cas/ 1361 jusqu’à 1cas / 20'000 prises en charge anesthésiologiques 1. Une récente étude, qui constituera une des bases de notre travail rapporte même une incidence de 1 cas/ 385 interventions 1. Le diagnostic est facilement posé dans les cas où les signes et/ou symptômes sont évidents, mais ces-derniers peuvent également être beaucoup plus discrets. A l’inverse, certains médicaments peuvent provoquer une libération d’histamine, qui peut amener à une symptomatologie qui fait penser à tord à une réaction allergique. La recherche de l’agent causal est souvent rendue difficile par le nombre de médicaments administrés simultanément, comme c’est le cas lors de l’induction d’une anesthésie générale. De plus, la réaction peut être due à des agents qui ne sont pas directement liés à la pratique de l’anesthésie, comme les antibiotiques, les désinfectants ou le latex des gants chirurgicaux. Finalement le risque allergique évolue, principalement à cause de changements dans l’utilisation des différents produits, liés à l’apparition de nouvelles substances (comme certains curares) ou suite à des changements de politique institutionnelle (par exemple utilisation plus systématique de chlorhexidine comme désinfectant dans les blocs opératoires.