Lieux d’apprentissage et dynamiques des savoirs apicoles au Maroc

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2018

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Antonin Adam et al., « Lieux d’apprentissage et dynamiques des savoirs apicoles au Maroc », Autrepart, ID : 10670/1.66lmy3


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ResuméPrésente dans la majeure partie du monde, l’apiculture repose sur des savoirs, des objets et des cultures techniques fortement diversifiés. Sa pratique résulte tout à la fois d’un apprentissage par expérience, de lectures d’ouvrages savants et d’enseignements académiques. Ces enseignements sont érigés sur les bases de recherches scientifiques et d’un savoir technique formalisé portant notamment sur la biologie de l’abeille. Aujourd’hui, ce savoir formalisé et homogénéisé est diffusé dans des espaces où d’autres savoirs, éprouvés par le temps long, sont encore présents. C’est le cas du Maroc, où se côtoient et s’hybrident souvent, savoirs formels et expérience locale. Cet article se propose d’étudier les conséquences de cette rencontre sur les lieux d’apprentissage, les réseaux socioprofessionnels et les enseignements dispensés sous l’égide des institutions agricoles et entre pairs (associations spécialisées et apiculteurs renommés). La perspective de la recherche est l’analyse d’un processus d’hybridation et de ses effets sur la transmission des savoirs dans un contexte de circulation élargie des savoirs.

Places of learning and dynamics of bee-keeping knowledge in MoroccoPresent across the world, apiculture is based on highly diversified knowledge, objects and technical cultures. Its practice results from both experiential learning and scholarly readings, and from academic teaching. The latter draws scientific research and formalised technical knowledge including the biology of the bee. Today, this formalised and homogenised knowledge spreads to zones where other knowledge, tried and tested over the long-time, is still in use. This is the case in Morocco, where formal knowledge and local experience coexist, often hybridising.This article studies the effects of this process on places of learning, socio-professional networks and knowledge provided under the aegis of agricultural institutions and among peers (specialised associations and renowned bee-keepers). This research tries to analyse hybridisation and its results on knowledge transmission in a context of widening knowledge circulation.

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