Les enjeux d'une gouvernance plus inclusive et participative dans le régime international du climat

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Pendant longtemps, on a considéré que seul l'État était sujet du droit international et qu'une gouvernance stato-centrée était le meilleur moyen de résoudre les problèmes climatiques mondiaux. Or, force est de constater que le changement climatique s'accélère et les États, mus par leurs intérêts individuels, peinent à s'accorder sur des solutions efficaces. L'échec de la conférence de Copenhague en 2009 marque la transition vers une gouvernance plus inclusive et participative. Les problèmes climatiques mondiaux n'impactent pas les territoires et les populations de la même manière, c'est pourquoi, est née progressivement l'idée qu'ils devraient être appréhendés et traités de manière plus transversale, à de plus petites échelles et par tous les acteurs. Ce nouveau modèle « bottom-up » recentre la gouvernance sur de petits groupes d'acteurs non hiérarchisés, les entités infra et non-étatiques qui produisent leurs propres normes dans un cadre indépendant de celui des États.

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