30 juin 2018
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Fouzia Brahimi, « Influence du sentiment d'efficacité personnelle sur la formation professionnelle continue des salariés (cadres vs professions intermédiaires) dans les entreprises privées en Algérie : secteur BTP », Theses.fr, ID : 10670/1.6bqnce
Dans ce travail de recherche, nous allons étudier les facteurs déterminants inhérents aux salariés, qui interviennent dans leur prise de décision de se former. Nous nous demandons pourquoi certains salariés sont capables d’affronter tous les obstacles et fournissent d’énormes efforts pour se former, alors que d’autres ne parviennent pas à surmonter les difficultés et abandonnent plus facilement. Les déterminants de la capacité des adultes à prendre la décision de suivre une formation professionnelle continue ont préoccupé les chercheurs depuis plusieurs décennies (Peretti, 1994 ; Dubar, 2004 ; Galand et Vanlède, 2004 ; Carré et Fenouillet, 2009). Ces auteurs sont convaincus que la FPC est un outil d’évolution dans l’entreprise et pour ce faire, le salarié doit avoir la capacité de s’engager dans ce processus astreignant nécessitant beaucoup d’efforts et de concentration. Or, dans son livre « Auto-efficacité : « le sentiment d’efficacité personnelle » Bandura et ses collaborateurs (1997, 2003) ont effectué des centaines de recherches, menées à partir des années soixante-dix. Ils expliquent à travers leurs travaux, les raisons qui font que des individus avec le même niveau d’étude, les mêmes capacités intellectuelles et les mêmes statuts socioprofessionnels agissent différemment face à l’apprentissage. Bandura et ses collaborateurs (1997, 2003) soulignent de fait, l’importance du sentiment d’efficacité personnelle dans la décision de s’engager ou pas dans un processus de FPC.