1 décembre 2021
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Guadalupe Adámez Castro, « « Tous les êtres humains ne sont pas morts » : suppliques et demandes d’aide de l’exil espagnol (1939-1942) », Les Éditions Universitaires d'Avignon, ID : 10670/1.6f5ept
[…][1] Tous les êtres humains ne sont pas morts. Ton compagnon le sait parfaitement, lui qui est plus fort que toi au fond de son cœur, il livre ses pensées sur le morceau de papier souillé qu’il a volé à l’aile du vent. Peut-être ne recevra-t-il pas de réponse lui non plus ; mais il aura au moins créé de la paix pour lui-même, parce qu’il se sera accordé un espoir. Le monde n’est pas mort […][2]. Écrire est la première forme de l’exil : son origine, sa définition, sa nature[3]....