L'Union pour la Nouvelle République et la Communauté franco-africaine : un rêve de puissance évanoui dans les sables algériens  ? (1958 – 1961)

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2010

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Frédéric Turpin, « L'Union pour la Nouvelle République et la Communauté franco-africaine : un rêve de puissance évanoui dans les sables algériens  ? (1958 – 1961) », Histoire@Politique, ID : 10670/1.6isl77


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Depuis ses origines, le gaullisme manifeste un fort attachement à l’Empire colonial qui constitue un des éléments vitaux de la puissance et du rayonnement de la France dans le monde. Au cours de la IV e République, le « gaullisme d’opposition » n’a eu de cesse de condamner la politique ultramarine des gouvernements français jugée coupable de brader l’Empire. Le retour au pouvoir du général de Gaulle et de ses compagnons en 1958 conduit à la mise en place de la Communauté franco-africaine prévue pour durer plusieurs années, voire décennies. Mais, en 1960, les indépendances des États africains sonnent le glas de cet ultime avatar de l’Empire colonial français. Or, le mouvement gaulliste — l’Union pour la Nouvelle République — ne montre publiquement que peu ou pas d’opposition à une évolution encore inacceptable avant 1958.

Since 1940, Gaullism considered the French Colonial Empire as a fundamental part of the French world influence. Under the 4th Republic, the Gaullists accused the republican colonial policy of liquidating the Empire. In 1958, the “French Union” became the “Community” and, for de Gaulle and the UNR, the new Community was to last forever. However as early as in 1960 the Community dissolved itself without any reaction from the Gaullist movement. This paper explores the paradox.

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