Le jardin, un espace-frontière entre enchantement et désenchantement. Imaginaire des jardins romanesques des années cinquante en Europe : Chronique du cygne de Paul Willems, Le seuil du jardin d’André Hardellet, Le cornet acoustique de Leonora Carrington

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13 septembre 2017

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Caroline Jarry, « Le jardin, un espace-frontière entre enchantement et désenchantement. Imaginaire des jardins romanesques des années cinquante en Europe : Chronique du cygne de Paul Willems, Le seuil du jardin d’André Hardellet, Le cornet acoustique de Leonora Carrington », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.6nbv49


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Résumé En Fr

Within the social and historical context of the Fifties, when the past wars’ wounds and scars matched the threats of another nuclear war, it is quite surprising to notice the uncanny existence of a few fictional enchanted gardens, spared by the general disenchantment. Source of magic, fairytale fantasy or surrealist wonder, the garden is entangled in a structural opposition against the remaining part of the fictional space, mainly urban. When the city refrains every aspiration to dream, the garden presents itself as the imaginary’s privileged space, where freedom can be found. This study analyses the garden’s representations of the time, using the conceptual framework of imaginaire, and building on three unsung novels: Chronique du cygne by Paul Willems, Le seuil du jardin by André Hardellet and The Ear trumpet by Leonora Carrington.

Dans le contexte socio-historique particulier aux années cinquante, où aux blessures et cicatrices des guerres passées s’ajoutent les menaces d’une guerre nucléaire à venir, on trouve paradoxalement quelques jardins romanesques enchantés épargnés par le désenchantement général. Source de magie, de féérie ou de merveilleux surréaliste, le jardin se trouve être pris dans une opposition structurelle avec le reste de l’espace fictionnel, majoritairement urbain. Si la ville étouffe toute propension au rêve, le jardin se présente comme un espace privilégié de l’imaginaire, enjeu d’une véritable libération. Cette étude se propose de défricher l’imaginaire du jardin propre à cette période à travers l’exemple de trois romans méconnus : Chronique du cygne de Paul Willems, Le seuil du jardin d’André Hardellet et Le cornet acoustique de Leonora Carrington.

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