L’institutionnalisation de la haine dans les productions médiatiques d’aujourd’hui : une tyrannie de la méchanceté éditoriale ?

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7 novembre 2016

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Gautier Roos, « L’institutionnalisation de la haine dans les productions médiatiques d’aujourd’hui : une tyrannie de la méchanceté éditoriale ? », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.6rph8i


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Avènement de la figure du sniper, généralisation du clash à tous les étages, grossièretés proférées à une heure de grande écoute : une certaine idée de la méchanceté semble s’être confortablement installée ces dernières années dans nos médias de tous les jours.Ce phénomène semble accompagner une ère de l’emballement médiatique où les sites d’info et les réseaux sociaux se nourrissent de ces séquences d’invectives efficace (une vanne peut se réduire à trois mots) et potentiellement virales (une confrontation est toujours spectaculaire) pour générer facilement de l’audience. Souvent associée à de la haine, la méchanceté éditoriale montre un visage protéiforme : certains formats donnent à réfléchir dessus (Cam Clash), d’autres la ritualisent au sein même de l’écriture de l’émission (talk et reality-show), certains en font même une modalité d’expression vis à vis du spectateur, auditeur, ou lecteur (pastilles humoristiques). Une valorisation de la méchanceté semble même être à l’œuvre dans les productions faisant la publicité de ces formats : génériques, couvertures de livres, interviews promotionnelles miseraient désormais sur ce qu'on pourrait appeler un marketing de la haine/méchanceté. Que recouvre vraiment ce phénomène supposé ? Se résume-t-il à une aubaine éditoriale, s’inscrit-il en rupture totale avec les productions médiatiques généralistes telles que nous les connaissions jusque-là ? N’est-il pas le nouvel avatar d’une société où le comique passe désormais par les canaux de la méchanceté pour mieux se distiller ?

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