Des limites de la mise en marché de l’environnement : Des services écosystémiques aux « banques de conservation »

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2016

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Biodiversité instruments de marché services écosystémiques banques de conservation marchandisation financiarisation Biodiversity market-based instruments ecosystem services conservation banking commodification financiarization

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Valérie Boisvert, « Des limites de la mise en marché de l’environnement : Des services écosystémiques aux « banques de conservation » », Écologie & politique, ID : 10670/1.6scd5f


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Depuis le milieu des années 1980, les politiques de conservation mettent en avant la valorisation économique de la biodiversité pour assurer sa protection. Son érosion est imputée à son défaut d’intégration au marché, en particulier à l’invisibilité de certaines de ses valeurs, qui ne se traduisent pas dans des prix. Au fil des années, les tentatives de confier la gestion de la biodiversité au marché se sont portées sur des objets différents et ont donné lieu à des arrangements institutionnels variés. Les propositions les plus récentes concernent la valorisation des services écosystémiques et des mécanismes de compensation pour la destruction d’habitats d’espèces protégées. Considérés par leurs promoteurs comme des instruments de marché et par leurs détracteurs comme des projets de financiarisation de la nature, ces dispositifs présentent pourtant des attributs marchands limités. La mise en économie de la biodiversité est un processus complexe dont les effets ne relèvent pas tous de la marchandisation.

From the mid-1980s, conservation policies have promoted the economic valorization of biodiversity as a way to ensure its protection. The erosion of biodiversity is explained by market failure: its values are considered as invisible because they do not translate into prices. The attempts to develop market instruments have focused on different parts of the ecosystems and have given rise to various institutional arrangements over time. The most recent proposals include payments for ecosystem services and mechanisms to mitigate the destruction of habitats for listed species. While their promoters describe these institutional devices as market-based instruments and their opponents see them as parts of a process of financialization of nature, these schemes have limited market features. The economicization of nature is a complex process and its effects cannot all be described in terms of nature commodification.

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