Des « Nés » aux « Originaires » Dom en métropole : les effets de cinquante ans d’une politique publique ininterrompue d’émigration

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2014

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Claude-Valentin Marie, « Des « Nés » aux « Originaires » Dom en métropole : les effets de cinquante ans d’une politique publique ininterrompue d’émigration », Informations sociales, ID : 10670/1.6t6iol


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En 2011, 378 244 natifs des Dom résident en France métropolitaine. Premiers concernés par cette émigration de masse dans le temps, les Martiniquais et les Guadeloupéens sont aussi les plus nombreux (233 300), à parts quasi égales. Rapportée à la population totale des deux îles, c’est une personne sur quatre nées aux Antilles qui réside aujourd’hui en métropole. Si les Réunionnais (107 168) sont, en effectif, proches des Martiniquais (117 000) et des Guadeloupéens (116 300), en valeur relative, leur part est de facto nettement moindre (1 sur 7). Plus en retrait, les Guyanais (24 400) et les natifs de Mayotte (14 900) sont toutefois ceux dont l’émigration a été la plus vive ces dernières années. Venus en métropole pour y trouver un emploi, ces ultramarins s’y sont implantés de façon durable et, pour beaucoup, définitive. Les « migrations de travail » du début se sont ainsi transformées en « migrations de peuplement », dessinant en métropole les contours d’une population nouvelle rassemblant les « natifs » installés et leurs enfants qui y sont nés.

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