29 mars 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Bénédicte Gorrillot, « Pascal Quignard et Lycophron : l’art d’un traduire paradoxal », Presses universitaires de Vincennes, ID : 10670/1.718igg
« Je traduisis Lycophron en 1969 et 1970, rue Poliveau, dans le Ve arrondissement de Paris » (Z, p. 141), indique Pascal Quignard, en 2010, dans Lycophron et Zétès. L’écrivain republie sa version française de l’Alexandra du poète grec, parue en 1971. Pourtant, en 1990, dans son vingtième « Petit traité »,il commente ainsi cette expérience : « Traduire, enfin, c’est lire entre deux langues, mais ne lire aucune » (PT1, p. 498). On retrouve quasiment la même formule sous la plume de Michel Deguy...