Supervision systémique augmentée

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2020

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Nicolas Louis Marie Nussbaumer, « Supervision systémique augmentée », Thérapie Familiale, ID : 10670/1.746098


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L’approche systémique des relations blessées, sur un mode autoréférentiel, nécessite un engagement du thérapeute avec tout ce qu’il est, notamment son histoire familiale et personnelle. Dans un groupe de supervision systémique, cette éthique implique une prise en compte, chez chacun-e, de ses propres cartes du monde. Le présent article modélise une forme de supervision que l’auteur a mise sur pied dès 2016 avec successivement six groupes de supervision. Chaque thérapeute, avant d’évoquer une situation clinique, esquisse au tableau son propre génogramme. Dans un deuxième temps, les participant-e-s, y compris le superviseur, s’expriment par des mots ou des métaphores, tout en devant évoquer une résonance dans leur histoire personnelle. Cette supervision, démocratique, « augmentée » par les apports personnels des thérapeutes, est discutée avec l’une des participant·e·s1.

The systemic approach to wounded relationships, on a self-referential basis, requires a commitment from the therapist with all that he or she is, including family and personal history. In a systemic supervision group, this ethic implies that each person takes into account his or her own maps of the world. This article models a form of supervision that the author has set up since 2016 with successively six supervision groups. Each therapist, before discussing a clinical situation, sketches his or her own genogram. In a second step, the participants, including the supervisor, express themselves through words or metaphors, while having to evoke a resonance in their personal history. This democratic supervision, enhanced by the therapists’ personal input, is discussed with one of the participants.

El enfoque sistémico de las relaciones heridas, sobre una base autorreferencial, requiere un compromiso del terapeuta con todo lo que es, incluyendo su historia familiar y personal. En un grupo de supervisión sistémica, esta ética implica que cada persona tenga en cuenta sus propios mapas del mundo. Este artículo modeliza una forma de supervisión que el autor ha establecido ya en 2016 con seis grupos de supervisión sucesivos. Cada terapeuta, antes de presentar una situación clínica, dibuja su propio genograma en un rotafolio. En una segunda etapa, los participantes, incluido el supervisor, se expresan mediante palabras o metáforas, a la vez que deben evocar una resonancia en su historia personal. Esta supervisión democrática, mejorada por la contribución personal de los terapeutas, se analiza con una de los participantes.

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