Jean Jaurès et le réformisme

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2011

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Le congrès de la SFIO tenu à Toulouse en 1908 est interprété comme le moment de la « synthèse jaurésienne », celui où le tribun valide le déni du réformisme, pour une rigidité doctrinale toujours maintenue par le parti au XXe siècle. Mais ce sont les termes mêmes, ceux de réforme et de révolution, qu’il faut réévaluer, à l’aune du vocabulaire des acteurs et de Jaurès. Entre les deux méthodes, la contradiction n’est pas systématique: le souvenir de la Révolution française fonde l’espoir d’un bouleversement social, mais les possibilités de la démocratie parlementaire légitiment également la poursuite immédiate de réformes, sans que les deux mouvements ne s’opposent.

The socialist congress held in Toulouse in 1908 is usually associated with the «jauresian synthesis», the moment when the socialist leader chose to deny reformism, and to support the rigid theory accepted by the party during the XXth century. But it is necessary to revise the very words «reform» and «revolution», according to the meaning implied by the political actors of the time, and by Jaurès himself. Between the two paths toward socialism, there is no systematic contradiction: the French Revolution’s memory legitimates the hope of a social upheaval, but the opportunities of a parliamentarian democracy bases the achievement of immediate reforms, without any opposition.

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