Imaginaire attractionnel des formes numériques dans le blockbuster contemporain (2008-2018)

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24 juin 2020

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Films à gros budget Cinéma -- Technique Cinéma -- Effets spéciaux Spectaculaire -- Au cinéma Systèmes virtuels (informatique) Imaginaire (philosophie)

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Arthur Péraud, « Imaginaire attractionnel des formes numériques dans le blockbuster contemporain (2008-2018) », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.7mjs4x


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Dans une première partie, nous interrogerons les notions d’espaces et formes numériques au prisme de la relation énergétique entre vide et volumétrie. Au chapitre 1, il sera question du paradoxe entre vide inhérent aux volumes numériques et volumétrie inhérente au vide numérique. Au chapitre 2, nous verrons en quoi ce rapport vide/volumétrie révèle la superfluidité de la relation entre formes et espaces numériques, et comment elle peut développer un imaginaire du manège à sensation, et une sensation d’hapticité des images, à travers le phénomène de bascule dans le vide. Au chapitre 3, nous interrogerons le rôle de la caméra virtuelle dans cette superfluidité, dans l’animation du volumétrique et du vide numérique, et donc, dans cet imaginaire et cette sensation de bascule attractionnelle.Dans une seconde partie, nous interrogerons les qualités autogénétiques des formes numériques. L’autogénération est la capacité des formes numériques à se générer elles-mêmes dans l’espace filmique, sans autre apport énergétique que le fait même de leur propre mise en forme. Au chapitre 4, nous prendrons le temps d’approfondir cette définition en posant l’autogénération comme un phénomène de surgissement, mais surtout d’accélération, et donc de profondément lié à un imaginaire attractionnel du manège. Au chapitre 5, nous questionnerons les effets de cet imaginaire d’accélération sur le spectateur, en prenant en compte cette fois-ci la notion d’hyperélasticité des formes numériques. Le rôle de cette propriété dans la capacité de l’autogénération à saisir le regard, réinterrogera la relation de mobilité entre ce regard et l’espace. Au chapitre 6, nous développerons la notion de plasmaticité des formes numérique, en quoi cette propriété participe d’une autogénération simultanément formelle et spatiale, et en quoi ce phénomène est révélateur de la ténacité de la relation entre énergie potentielle et énergie cinétique.Dans une troisième partie, nous interrogerons les qualités d’intensification des formes numériques. L’intensification numérique, est un phénomène d’augmentation souvent exponentiel de l’énergie, de l’agitation et de la vivacité des formes numériques, sans que la rupture entropique ne soit jamais atteinte. Si l’autogénération à un objectif formel, l’intensification est une tentative de déséquilibre, de rupture des limites des formes numériques. Au chapitre 7, nous étudierons la phase d’intensification, qui est le moment où l’agitation d’une forme numérique s’accroit à mesure que cette forme s’alimente de sa propre énergie. Au chapitre 8, il sera question de l’exponentialité énergétique, où les phases d’intensification atteignent des points de rupture lors des séquences les plus intensives et chargées d’événements spectaculaires. Nous y verrons comment, au lieu de rompre, l’énergie s’emprunte de formes en formes et circule de manière exponentielle mais parfaitement coordonnée. Au chapitre 9, nous interrogerons cet imaginaire d’intensification comme potentiel générateur d’effets de vertige, par l’intensité des variations des dimensions spatiales, et donc de sensations définitivement ancrées dans un imaginaire de manège à sensation.

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