L’environnement au profit des plus riches ? Construction et hybridation d’un front écologique métropolitain dans la Péninsule du Cap (Afrique du Sud)

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2014

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VertigO : La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 14 no. 1 (2014)

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Sylvain Guyot et al., « L’environnement au profit des plus riches ? Construction et hybridation d’un front écologique métropolitain dans la Péninsule du Cap (Afrique du Sud) », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.7p53yf


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Espace compris entre la montagne de la Table et le cap de Bonne-Espérance, la Péninsule du Cap est un géosymbole de la colonisation de l’Afrique du Sud par les Blancs. Les deux éléments principaux de cette symbolique sont la Montagne et le fynbos. Les Blancs se sont retrouvés en position presque hégémonique sur la Péninsule avec l’application des lois d’apartheid dans les années 1950 et 1960. Débutent alors une histoire et une géographie du monopole territorial blanc sur la Péninsule du Cap et des stratégies à mettre en place pour le conserver. Les notions de front écologique et de front d’urbanisation sont ici utilisées pour interpréter la mobilisation des Blancs pour protéger les espaces naturels péninsulaires, élément central de leur capital paysager. Le front écologique péninsulaire est activé à leur initiative pour aboutir en 1998 à la création d’un parc national. Mais la formation d’une autorité métropolitaine et un nouveau front d’urbanisation de populations non-blanches se font alors aux dépens de ces « résidents historiques ». Sont examinées ensuite les stratégies diversifiées de défense de ces groupes de résidents, partagées entre conservation exclusive du patrimoine rural péninsulaire et projets environnementaux plus hybrides visant à mieux intégrer l’ensemble des habitants.

Area lying between Table Mountain and Cape of Good Hope, the Cape Peninsula is a geosymbol of the White colonisation of South Africa. The two principal elements of this symbolism are the Mountain and the fynbos. The Whites were having a hegemonic position on the Peninsula due to apartheid laws between 1950’s and 1960’s. Here start a history and geography of white spatial monopoly on the Peninsula and on implementing strategies to retain it. Notions of eco-frontier and urban front are employed in this paper to interpret White’s mobilisation to protect Peninsula natural areas, main component of their ‘sense of place’. The Peninsula eco-frontier has been driven by Whites to create a national park in 1998. But metropolis consolidation and a new urban front of poor non-white settlers arise at the expense of the “historic residents”. Then, are investigated strategies of defence by these groups of residents, differentiated between exclusive conservation of rural heritage and more hybrid environmental projects aiming to better include all Peninsula inhabitants.

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