The Order of the Boxes: vignette-engraved bands about the Plague Epidemics in Rome (1656) and London (1665) L’ordre des cases : Bandes gravées à propos des épidémies de peste à Rome (1656) et à Londres (1665) En Fr

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19 décembre 2022

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Françoise Lavocat, « L’ordre des cases : Bandes gravées à propos des épidémies de peste à Rome (1656) et à Londres (1665) », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.80y07z


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Résumé En Fr

"The vignette-engraved bands dedicated to the plague epidemics of Rome (1656- 1657) and London (1666) show a singular relationship to the plague, in the context of the visual and discursive representations of that period. They are char- acterized by the total absence of a religious dimension. This system (vignettes,"legends, numbering) allows an ordered representation of a disaster, based on a panoramic vision of the event and the urban space. The bands engraved with the plague depict hierarchies and power relations, their transgressions and possible punishments. As urban theatres of the memory of the plague, they contribute to the fixation on the disaster in the collective memory and provide future generations and foreigners with representations of the city in exceptional situations, even in the register of tourist attractions (especially in the case of Rome). This memory dimension allows us to consider, to a certain extent, vignette-engraved strips as the antecedents of contemporary comic strips and graphic novels dedicated to disasters.

Les bandes gravées à vignettes consacrées aux épidémies de peste de Rome (1656-1657) et de Londres (1666) manifestent unrapport singulier à la peste, dans le contexte des représentations visuelles et discursives de cette époque. Elles se caractérisent par une absence totale dedimension religieuse. Elles se caractérisent par une absence totale de dimension religieuse. Ce dispositif (vignettes, légendes, numérotation) permet une représentation ordonnée de la catastrophe, reposant sur une vision panoramique de l’événement et de l’espace urbain. Les bandes gravées de la peste mettent en scène les hiérarchies et les rapports de pouvoir, leurs transgressions, leurs châtiments éventuels. Théâtres citadins de la mémoire de la peste, elles participent à la fixation de la catastrophe dans la mémoire collective et fournissent pour les générations futures et les étrangers des représentations de la ville en situation d’exception, y compris dans le registre de la curiosité touristique (surtout en ce qui concerne Rome). Cette dimension mémorielle permet de considérer, dans une certaine mesure, les bandes gravées à vignettes comme les antécédents des bandes dessinées et romans graphiques contemporains dédiés aux catastrophes.

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