L’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur Culture

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2015

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Anne Darras, « L’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur Culture », Culture chiffres, ID : 10670/1.85dg13


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L’enseignement supérieur relevant du ministère de la Culture et de la Communication compte une centaine d’établissements dispensant des formations dans les domaines de l’architecture, de l’art, du spectacle, du patrimoine et du cinéma. Ces établissements supérieurs délivrent 44 diplômes de fin de cycle. Parmi les 5 500 étudiants sortants qui ont obtenu l’un de ces diplômes en 2011, l’enquête concerne ceux qui sont entrés dans la vie active.En 2014, trois ans après leur entrée sur le marché du travail, ils sont 86 % à travailler et huit diplômés sur dix exercent une activité dans le champ de leur diplôme. Le taux d’insertion diffère toutefois selon les filières : si 94 % des diplômés du spectacle sont actifs, ils sont 85 % dans le secteur de l’architecture et 82 % pour les diplômés des arts plastiques.De même, les conditions d’emploi ne sont pas identiques selon les filières. Trois ans après l’obtention de leur diplôme, les jeunes architectes exercent des emplois stables (71 % des actifs sont salariés), bien rémunérés (en moyenne 23 900 euros net annuels en 2014) et centrés sur leur cœur de métier. Les diplômés des arts plastiques, en revanche, ont des formes d’emploi plus précaires. Ils sont un sur deux à être salarié dont près de la moitié (46 %) sous contrat à durée déterminée. Les diplômés de la filière design et graphisme, les mieux rémunérés, perçoivent en moyenne 20 000 euros annuels nets en 2014, tandis que les diplômés en option art déclarent des revenus beaucoup plus faibles (12 000 euros annuels en moyenne).Dans le spectacle vivant, les conditions d’emploi varient d’une discipline à l’autre : si les diplômés de la filière musicale sont très majoritairement salariés du secteur public (69 %) et ne comptent que 16 % de bénéficiaires du régime de l’intermittence, ils sont 88 % à bénéficier de ce régime spécifique de protection sociale parmi les diplômés des arts du théâtre, du cirque et des marionnettes. Dans la filière du spectacle, les rémunérations moyennes sont plus faibles (17 200 euros nets annuels).Enfin, quelles que soient la filière de formation et l’activité exercée trois ans après l’obtention du diplôme, les diplômés de l’enseignement supérieur Culture sont 86 % à s’épanouir dans leur activité professionnelle.

Under the aegis of the French Ministry of Culture and Communication, there are around a hundred higher education establishments offering courses in areas such as architecture, art, performing arts, cultural heritage and film. These higher education establishments offer 44 graduate or post-graduate qualifications. Of the 5,500 graduates awarded one of these qualifications in 2011, the survey focuses on those who went into the world of work.In 2014, three years after entering the job market, 86% were in work and eight out of ten graduates were working in a field related to their qualification. However, the integration rate varies according to sector: whilst 94% of performing arts graduates were in work, the architecture sector saw an 85% rate, and fine arts graduates 82%.Similarly, working conditions vary according to sector. Three years after having graduated, young architects were in stable employment (71% of them were in salaried work), well-paid (earning a net average of €23,900 per annum in 2014) and working in their chosen field. Fine arts graduates on the other hand were working in rather less stable conditions. Half of them were in salaried employment and almost half of those (46%) were working on fixed-term contracts. Graphic design graduates were the best paid, earning a net average of €20,000 per annum in 2014, whilst art graduates declared far lower earnings (average annual income of €12,000).In the performing arts, employment conditions vary from one discipline to another. So whilst the majority of those working in the music field are public sector employees (69%) and only represent 16% of intermittent pay benefit scheme recipients, some 88% of dramatic, circus and puppet arts graduates benefit from this particular scheme. In the performing arts sector, average incomes are lower (€17,200 per annum net).Finally, in whichever field they graduated and whichever profession they entered post graduation, 86% of Culture graduates flourish at work.

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