The "International Group for Typological Research" and the Development of Prehistoric Archaeology (1950-1990). Demand and opposition to the professionalization of a science between disciplinary construction and ideals of scientific autonomy Le « Groupe international de recherches typologiques » et le développement de l’archéologie préhistorique (années 1950–1990). Revendication et refus de la professionnalisation d’une science entre construction disciplinaire et idéaux d’autonomie scientifique En Fr

Fiche du document

Date

31 octobre 2019

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Mots-clés

social network analysis Georges Laplace scientific autonomy prehistoric archaeology professionalisation scientific societies scientific specialties professionnalisation sociétés savantes spécialités scientifiques autonomie des sciences archéologie préhistorique analyse de réseau sociaux Georges Laplace


Citer ce document

Sébastien Plutniak, « Le « Groupe international de recherches typologiques » et le développement de l’archéologie préhistorique (années 1950–1990). Revendication et refus de la professionnalisation d’une science entre construction disciplinaire et idéaux d’autonomie scientifique », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences, ID : 10.4000/pm.1872


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Analyses of the professionalization of scientific research fields sometimes accommodate a linear conception where professional practices would succeed amateur practices. However, this binary conception leaves out a range of irreducible practices from these two categories: the promotion of antagonistic forms of professionalization or, again, the joint rejection of amateurism and professionalization, are phenomena whose importance may have been neglected in the history of science. This thesis is defended by analysing the experience of the French archaeologist Georges Laplace and the International Group of Typological Research, a collective that he led around theoretical and methodological work in prehistoric archaeology. Based on about ten archival collections, the article describes the positioning and repositioning of these researchers in relation to the professionalization of archaeology and the significant transformations in the relationship between learned societies and national research organizations that occurred between the 1940s and 2000s. The resistance to professionalization opposed by these researchers, as well as the new forms of organization they proposed for archaeological activities, are in some respects similar to the forms of scientific protest that developed particularly in the 1970s and 1980s. However, despite their originality, they can be analysed on the basis of general models of the dynamics of scientific activities.

Les analyses de la professionnalisation de domaines de recherche scientifique s’accommodent parfois d’une conception linéaire où les pratiques professionnelles succéderaient aux pratiques amateurs. Or, cette conception binaire laisse échapper un éventail de pratiques irréductibles à ces deux catégories : la promotion de formes antagonistes de professionnalisation ou, encore, le refus conjoint de l’amateurisme et de la professionnalisation, sont des phénomènes dont l’importance peut avoir été négligée en histoire des sciences. Cette thèse est défendue en analysant l’expérience de l’archéologue français Georges Laplace et du Groupe international de recherches typologiques, collectif qu’il anima autour de travaux théoriques et méthodologiques en archéologie préhistorique. Fondé sur une dizaine de fonds archivistiques, l’article restitue les positionnements et repositionnements de ces chercheurs par rapport à la professionnalisation de l’archéologie et aux importantes transformations des rapports entre sociétés savantes et organisations nationales de recherche survenues entre les années 1940 et 2000. Les résistances à la professionnalisation opposées par ces chercheurs, ainsi que les formes inédites d’organisation qu’ils proposèrent pour les activités archéologiques, s’apparentent, par certains aspects, aux formes de contestation scientifique s’étant particulièrement développées dans les années 1970 et 1980. Elles peuvent toutefois, malgré leur originalité, être analysées à partir de modèles généraux de la dynamique des activités scientifiques.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en