La fondation du Congrès pour la liberté de la Culture (juin 1950) et les luttes idéologiques de guerre froide entre libéralisme et communisme

Résumé Fr En

À partir de juin 1950, le Congrès pour la liberté de la culture devint l’un des principaux et prestigieux acteurs culturels anti communistes de la Guerre froide. Constitué d’un réseau d’intellectuels européens (A. Koestler, R. Aron, I. Silone) et américains (J. Burham), il s’attacha à combattre le puissant sentiment philo-communiste présent en Europe de l’Ouest au début des années 1950, en organisant des festivals et des symposiums ou en créant des revues. Il défendit les valeurs de liberté et de pluralisme et fit un usage polémique de la notion de régime « totalitaire » pour mieux discréditer l’URSS. Toutefois, le Congrès était divers dans son anticommunisme, et une version modérée de celui-ci l’emporta, soucieuse de réconcilier les valeurs de liberté et d’égalité.

Since June 1950, the Congress for the liberty of culture became one of the most famous and successful actors of the Cold War. Composed by many european intellectuals (A. Koestler, R. Aron, I. Silone) or american (J. Burham), it tried to fight against the powerful feeling of philo-communism in Europe at the beginning of the 1950s, building festivals and symposiums or creating reviews. It defended values of liberty and pluralism, and used the term of “totalitarism” in a controversial tune in order to weaken URSS. However, the Congress was diverse in his anticommunism, and a moderate version one won, wanting to combine liberty and equality.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en