Plaisir sensible et beauté morale dans le troisième dialogue de l'Alciphron : Berkeley face à la naissance de l'esthétique

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Date

30 mai 2011

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uO Research

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Université d'Ottawa



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Mitia Rioux-Beaulne, « Plaisir sensible et beauté morale dans le troisième dialogue de l'Alciphron : Berkeley face à la naissance de l'esthétique », uO Research, ID : 10670/1.8bosrd


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Par une analyse de l’argumentaire du troisième dialogue de l’Alciphron, cette étude propose d’observer la réaction de Berkeley à la naissance de l’esthétique philosophique moderne telle qu’elle se manifeste dans les théories du sens moral (Shaftesbury, Hutcheson). Il y est montré que, loin de s’intéresser aux arguments philosophiques qui sous-tendent ces théories pour eux-mêmes, Berkeley s’y livre à une attaque qu’on pourrait qualifier d’idéologique, c’est-à-dire en cherchant à faire voir que ces théories sont dangereuses pour l’ordre moral, social et religieux. Pour ce faire, il les traite comme des avatars de ce « matérialisme » qu’il juge impliqué dans toute la nouvelle philosophie, et contre lequel il élabore le programme d’une esthétique et d’une philosophie morale renouant avec le finalisme.

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