Jacques Roumain, Léon-Gontran Damas, et les filiations de l’anthropologie haïtienne des années 1930-1940 : vers la constitution d’espaces intellectuels transcoloniaux ?

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2020

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Marianne Palisse, « Jacques Roumain, Léon-Gontran Damas, et les filiations de l’anthropologie haïtienne des années 1930-1940 : vers la constitution d’espaces intellectuels transcoloniaux ? », Archimer, archive institutionnelle de l'Ifremer, ID : 10670/1.8k7r19


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Cet article s’appuie sur les parcours croisés de l’Haïtien Jacques Roumain et du Guyanais Léon-Gontran Damas, et s’efforce de mettre en lumière les réseaux intellectuels au sein desquels se répand une pratique de l’ethnologie dans les Amériques noires francophones dans les années 1930-1940. L’Institut d’ethnologie de Paris, où Roumain et Damas ont étudié, a eu une grande influence sur leur conception de l’ethnologie. Mais tous deux ont aussi été des membres actifs de réseaux d’intellectuels noirs de part et d’autre de l’Atlantique. Ces derniers étaient en relation avec des groupes d’intellectuels antifascistes et antiracistes, mais aussi avec les milieux surréalistes. Haïti y occupait une place particulière. Damas et Roumain voyaient dans l’ethnologie un outil au service de leur projet de revalorisation des cultures noires, des cultures populaires, et ont contribué, à partir de leur position d’intellectuels issus des pays colonisés et de leur refus de l’assimilation, à travailler profondément la discipline.

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