3 juin 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Philippe Josserand, « Le théâtre d’honneur et de chevalerie », Casa de Velázquez, ID : 10670/1.8ncksr
Bien qu’il s’accélère dans les décennies finales du XIIIe siècle, l’affaiblissement de l’aura spirituelle des ordres militaires n’entraîna pas de rupture dans la considération dont ceux-ci jouissaient dans l’opinion castillane. Le public, nous l’avons vu, continua au-delà de cette date à justifier la raison d’être des milices, soutenant la mission qu’elles remplissaient dans la défense du royaume castillan contre l’Islam. Ce fait, qui n’est paradoxal qu’en apparence, s’explique par l’insistan...