The Romantic Ode and the Art of Brinkmanship

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2020

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David Duff, « The Romantic Ode and the Art of Brinkmanship », Études anglaises, ID : 10670/1.8qofcw


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Cet article réévalue l’ode romantique à travers le concept de brinkmanship (stratégie de la corde raide) conçu par Edward Young en 1728 et relancé et développé par Coleridge. Young dépeint l’ode pindarique comme un genre à risque qui semble sauvage et « imméthodique », mais qui « a autant de logique au fond, qu’Aristote ou qu’Euclide ». Coleridge élabore cette « logique » poétique et fait de l’idée de forces mentales conflictuelles mais harmonisées une partie de sa théorie de l’imagination. Ses spéculations critiques illuminent sa propre écriture d’odes et celle d’autres poètes romantiques qui utilisent le genre de manière autoréflexive, pour tester les limites de l’imagination et explorer son fonctionnement. L’article se concentre sur l’« Intimations Ode » de Wordsworth et l’« Ode to a Nightingale » de Keats, soulignant leur audace imaginative, leur déploiement stratégique de dispositifs pindariques tels que les transitions, les apostrophes et les paradoxes, et leur audacieuse intertextualité. Les aspects des odes de Keats normalement considérés comme des signes de retenue horatienne sont interprétés à la place comme des manifestations distinctives de la technique du pindarisme.

This article reappraises the Romantic ode through the concept of brinkmanship introduced by Edward Young in 1728 and revived and developed by Coleridge. Young portrays the Pindaric ode as a risk-taking genre which appears wild and “immethodical” but “has as much Logick at the bottom, as Aristotle, or Euclid.” Coleridge elaborates this poetic “logic” and makes the idea of opposed but harmonised mental forces part of his theory of imagination. His critical speculations illuminate his own ode-writing and that of other Romantic poets who use the genre self-reflexively, to test the limits of imagination and explore its workings. The article focuses on Wordsworth’s “Intimations Ode” and Keats’s “Ode to a Nightingale,” emphasising their imaginative audacity, their strategic deployment of Pindaric devices such as transitions, apostrophes and paradoxes, and their daring intertextuality. Aspects of Keats’s odes normally taken as signs of Horatian restraint are interpreted instead as distinctive displays of Pindaric brinkmanship.

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